Abbé Léon BOULAT

 

Notice rédigée par Michel Baudat

 

 

Membre de l'Académie d'Arles. On ne sait, hélas, pas quand il entra à l'Académie, ni quel fauteuil il occupa.

 

Huitième fils d'une famille de neuf enfants, Léon, Parfait, Isidore Boulat naquit à Salon le 23 mai 1891 de Philippe BOULAT et Rose SIMON. En octobre 1881 il entra au petit séminaire Saint-Stanislas, avant d'entrer, en octobre 1886, au grand séminaire. Il reçu la première tonsure le 4 juin 1887, les 4 ordres mineurs le 15 juin 1889, le sous-diaconat le 21 décembre 1889, le diaconat le 31 mai 1890 et fut ordonné le 23 mai 1891 par Mgr Gouthe-Soulard.

 

De 1891 à 1902 il fut vicaire à Mallemort, puis de 1902 à 1906 à Saint-Jacques de Tarascon. Le 24 octobre 1906 il fut nommé par Mgr Bonnefoy curé de Lançon, puis fut envoyé à Eyguille et à La Couronne où il resta de 1906 à 1932.

 

Il fut ensuite nommé à Arles, comme curé de la paroisse Saint-Julien de 1932 à 1955. Sa principale production littéraire se trouve dans les 105 numéros du Bulletin de la Paroisse Saint-Julien/Saint-Antoine qui conserve aussi toute son action pastorale. Temps fort, en 1942, les pères Rédemptoristes prêchèrent une grande mission à Saint-Julien. Il s'illustra par sa grande bonté et son extrême dévouement pendant les bombardements de juin 1944. L'église Saint-Julien ayant été presque entièrement détruite lors de cet épisode, il fut l'homme de la reconstruction de son église pour laquelle il s'opposant aux autorités municipales qui voulaient la raser.

A partir du numéro de janvier 1954 il commença une série d'articles sur l’Extrême Onction, et rappela dans le numéro de Toussaint l'importance de la prière pour les morts.

Le numéro 105 de Pâques 1955 porte son dernier article sur la fin de la restauration du clocher. Épuisé, il vit ses forces décliner à partir du début de l'année 1955. Il célébra sa dernière messe le 17 juin 1955 et mourut le 19 juin à l'age de 89 ans après 64 ans de sacerdoce.

Ses obsèques eurent lieues le 20 juin et il fut inhumé dans le caveau familial de Jonquières.

 

Léon Boulat